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Club carnavalesque d'Auxonne : place à la fête des récoltes d’Heidesheim

Chaque année, le Club carnavalesque et le comité de jumelage ont coutume
de convier leurs amis allemands pour les festivités carnavalesques.
Lors de ce premier week-end d’octobre,
c’était au tour des Auxonnais de participer
à la fête des récoltes à Heidesheim en Allemagne.

Le week-end dernier, les membres du Club carnavalesque et excursionniste auxonnais (CCEA)
et du comité de jumelage ont participé à la fête des récoltes chez leurs amis d’Heidesheim, en Allemagne.

En effet, chaque année, lors du premier week-end d’octobre,
a lieu à Heidesheim la fête des récoltes
où la tradition veut que les princesses allemandes accueillent les reines du CCEA.

Par ailleurs, quelques jours auparavant,
le comité directeur du CCEA a accueilli les responsables de chars,
afin de leur donner les directives pour la préparation des festivités de carnaval.

Des règles strictes

Ainsi, le président du CCEA,Gérard Liottet,
a particulièrement insisté sur « le gabarit des chars ».
En effet, « pour améliorer la qualité du spectacle,
il faut qu’ils soient visibles par les spectateurs qui sont sur plusieurs rangs.
Pour cela, le plateau ne doit pas être trop bas ni trop petit,
et la taille du char doit être suffisante pour qu’il soit vu par tous.
Cependant, la hauteur maximale autorisée pour les traversées de route est de 5,50 m  ».

En effet, selon le président, il est indispensable de respecter cela car,
en 2019, « plusieurs lignes téléphoniques ont été touchées occasionnant
des petits soucis pour les utilisateurs qui n’ont plus eu de téléphone et d’Internet pendant plusieurs jours ».

Gérard Liottet a également indiqué un système de billetterie en ligne avec tarif réduit,
qui sera reconduit en 2020 :
« Cela a remporté un certain succès cette année.
Pour les autres points du règlement intérieur, il n’y a pas de changement par rapport au précédent carnaval ».

Source le Bien Public

Q u’est ce qui vous a poussé à faire partie des reines
du Club carnavalesque et excursionniste auxonnais (CCEA) ?

« J’ai voulu participer au carnaval d’une autre manière
qu’en tant que spectatrice afin de profiter de la soirée,
parler avec les carnavaliers et faire la fête avec eux.
Je voulais aussi participer au défilé de dimanche.
De plus, avec les autres filles, on s’entend bien, donc c’est très sympa. »

Que représente le carnaval d’Auxonne pour vous ?

« Je viens assister au défilé chaque année depuis que j’ai 4 ou 5 ans.
Je me souviens que, la première fois, j’avais été émerveillée par
la hauteur des chars et leurs couleurs,
mais aussi par la foule présente, et bien sûr les reines.
Je comprends l’attachement et l’investissement des participants
pour cette tradition et je souhaiterais intégrer un groupe par la suite. »
Quelle a été votre réaction lors de votre élection ?

« J’ai été très surprise, je ne m’y attendais pas du tout,
si bien qu’on a été obligé de venir me chercher lors de l’annonce des résultats.
Les membres de ma famille étaient très émus et fiers aussi.
Dans mon village de Flagey-lès-Auxonne aussi,
les habitants que j’ai pu croiser étaient très fiers que je les représente au carnaval.
Cette élection m’a aussi apporté plus de confiance en moi.
Cela me motive à poursuivre mes buts. »

Justement, quelles études suivez-vous et comment envisagez-vous votre avenir ?

« J’ai 18 ans et j’ai déjà un CAP métiers de la mode vêtements tailleur.
Je prépare désormais un bac pro vêtement flou au lycée des Arcades à Dijon
qui me permet de découvrir une autre méthode de travail.
À côté de cela, j’aimerais aussi être mannequin.
J’ai déjà un contrat avec un photographe auxonnais, Éric Mensah,
et j’espère que de nouvelles portes vont s’ouvrir à moi.
J’envisage d’ailleurs de me présenter aux élections de Miss Côte-d’Or et Miss Bourgogne.
Je verrai bien où cela me mènera. »

Dans la région d’Auxonne, il y a beaucoup de maraîchers. Quel produit a votre préférence ?

« Je n’ai pas spécialement de préférence, mais j’aime bien les asperges, par exemple.
Après, on me parle souvent d’Auxonne comme la ville de l’oignon. »

Et en tant que Bourguignonne, avez-vous une préférence entre le vin blanc et le vin rouge ?

« J’aime les deux, mais j’ai une préférence pour le vin blanc. »

Propos recueillis par Grégory VALLOIRE

Jeudi, en fin d’après midi,
les membres du comité directeur du Club carnavalesque et excursionniste auxonnais (CCEA)
ont organisé une réception afin de remettre les cinq Every Pass
aux gagnants du concours lancé sur Facebook début février.
Ce concours consistait à commenter, liker et partager sa publication et,
après quelques jours, avoir la possibilité de remporter des entrées tirées au sort.

Cette année,
le CCEA a permis à cinq participants de gagner un pass
donnant droit à une entrée au bal costumé de samedi soir,
ainsi qu’une entrée pour le défilé du carnaval, dimanche.
Ainsi, la chance a souri à Nathalie Jovignot, Émilie Viannet, Julien Lecollier, Annick Bey et Lulu Rabasse.

Auxonne prépare activement son 97e carnaval
Par Jacky Page, France Bleu Bourgogne


Dimanche 3 mars à 14h,
le 97e carnaval d'Auxonne s'élancera dans les rues de la ville.
Les bénévoles mettent la dernière main aux préparatifs
de cette fête qui mobilise un millier de personnes.

L’antre du carnaval d’Auxonne, c’est un vaste hangar,
à la sortie de la ville, où le Club carnavalesque excursionniste auxonnais
prépare une fois de plus la fête emblématique de la commune.
On y fêtait déjà le carnaval au Moyen-Age,
mais c’est en 1922 qu’il est apparu tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Un tyrannosaure animé

Dans le hangar, d’énormes chars multicolores sont alignés,
en attente des dernières finitions. Myriam, une bénévole,
est justement en train d’agrafer des fleurs en papier sur une planche.
Membre du groupe des AJT, elle travaille sur un char impressionnant.
Il représente un tyrannosaure jaune et rouge, pratiquement grandeur nature.
Très sophistiqué, c’est aussi un automate, équipé d’un système électrique
qui lui fait bouger la tête et les pattes antérieures.
« Ça va être sympa, si on ne fait pas peur aux petits enfants ! »,
commente Myriam, avant de retourner à son fastidieux travail de fixation de fleurs en papier :
« je pense qu’on est entre 150.000 et 180.000 fleurs ».
Les chars sont composés d’une remorque agricole
sur laquelle un plateau de bois est fixé.
On y aménage un décor, à grand renfort d’armatures métalliques soudées,
puis de grillage de poulailler qui permet de sculpter les formes souhaitées.
C’est sur ce grillage que sont ensuite accrochées les milliers de fleurs confectionnées une par une,
patiemment, par une armée de bénévoles, qui travaillent parfois en famille,
depuis le mois de septembre 2018.
Entrée payante pour couvrir des frais énormes
Face au tyrannosaure trône le char « Fêt’aropark », préparé par un autre groupe,
le club des Fêt’Arts.
Chaque groupe mobilise ses troupes pour rivaliser d’adresse et d’imagination avec ses concurrents.
Il faut avancer les frais, le club carnavalesque excursionniste rembourse sur facture,
jusqu’à 2000 euros. Sachant que cette année on verra défiler 25 chars.
Précision utile quand on sait que le carnaval est payant : 7 euros pour les plus de 12 ans.
Ce que le public ne comprend pas toujours.

« La subvention municipale, c’est 10% de budget », explique Patrick Saussier,
secrétaire adjoint du club organisateur.
« Tout le reste est financé par les entrées et les confettis que nous vendons.
Outre les chars, nous payons aussi les quatre fanfares du corso ».

La météo, condition indispensable du succès

Le carnaval, ce sont des chars spectaculaires,
mais aussi de splendides costumes portés par plus de 900 personnes dans le défilé.
Sandrine est l'une des costumières.
Elle s'est occupée des vêtements originaux que porteront les bénévoles chargés de vendre 1, 5 tonne de confettis.
Ils seront grâce à elle facilement identifiables dans la foule :
« cette année nous sommes en drôles de coucous.
Les gens qui participeront à la cavalcade pourront repérer des chapeaux avec des petites maisons, un petit coucou ».

Pour les organisateurs, la seule chose qui ne peut être maîtrisée, c'est la météo,
et si le public n'est pas au rendez-vous, les finances du carnaval seront au plus mal ,
rappelle Patrick Saussier : « ça fait trois années qu’on boit le bouillon,
la ville nous a aidés il y a deux ans, quand le conseil municipal a voté une subvention exceptionnelle,
parce que là, c’était vraiment une catastrophe ».

Et dimanche, si la température attendue est de 15°,
on ne sera pas à l'abri d'une averse,
on croise donc les doigts pour les carnavaliers auxonnais.
Du côté du groupe Le Défilé d’idées, qui regroupe 44 adultes et 17 enfants,
« on s’active depuis le mois de septembre », explique Benoît Coppa,
pour qui carnaval est une manifestation importante pour la ville d’Auxonne.
« C’est pour cette raison que chaque année, avec le groupe,
on s’efforce de faire un beau char, aux dimensions imposantes, ce qui nous impose beaucoup de travail.
Mais, pour nous, l’essentiel, c’est de faire plaisir au public qui vient voir le carnaval et qui paie pour cela. »

Comment ont-ils abordé ce carnaval 2019 ?
« Nous avons pris en compte les critiques qui nous ont été faites l’année dernière.
Notre char n’était a priori pas assez clinquant.
Alors nous avons choisi des couleurs vives pour recouvrir notre structure. »
Le Défilé d’idées emmènera son public dans un grand voyage dans les étoiles.
Le char, de 7 mètres de long, 4,5 mètres de large et 5,90 mètres de haut,
sera recouvert de quelque 150 000 fleurs multicolores. Petite nouveauté cette année,
le groupe défilera avec le numéro 22 et passera donc dans les rues de la ville,
non pas en fin de cortège comme à son habitude, mais plutôt au milieu.
Le carnaval pointe à l’horizon.

Les carnavaliers s’activent à la construction de leur char pour le défilé.
Depuis le mois de décembre, les trois jeunes femmes qui prétendent au titre de
Reine du Club carnavalesque et excursionniste auxonnais (CCEA)
se retrouvent tous les week-ends au hangar du club pour la construction du char
sur lequel elles défileront lors du grand corso fleuri du dimanche 3 mars.
Toute une équipe de bénévoles les soutient dans leur tâche pour réaliser
des milliers de fleurs en papier crépon qui recouvriront la structure du char.


Le grand bal reporté au 9 février

Parallèlement à cela, une douzaine de membres et bénévoles du CCEA ont,
dans le nouveau hangar acquis en octobre dernier,
effectué d’importants travaux de rénovation afin que ces nouveaux locaux
puissent être investis par les groupes de carnavaliers le cas échéant.
« Cette acquisition, explique Gérard Liottet président du CCEA,
permet de palier le manque de locaux croissant auquel sont confrontés les carnavaliers.
Cette décision a été mûrement réfléchie dans le seul souci de faire perdurer le carnaval,
événement phare de notre ville.
De plus, cette année, la soirée de l’élection et du Bal de la Reine,
habituellement programmée le premier samedi du mois de février, sera décalée au 9 février ».

Source le bien public
Construction 2019
Saurez vous les reconnaitre ?

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